Alba.s-life

Give me Novacaine.

Mardi 8 février 2011 à 17:29

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C’est ce qui nous rend si exceptionnels, en fin de compte. C’est ce qui nous rend magiques et uniques. C’est ce qui nous rend beaux, ce qui fait que même ce qui est supposé être haï pour sa diligence éphémère paraît quand même merveilleux.  Le fait de savoir que notre temps est compté. Puisque tout est éphémère, inconstant et précaire, puisque chaque instant pourrait être le dernier, puisque nous sommes condamnés, nous nous hâtons de jouir de nos bonheurs fugaces et nous sommes beaux.  Nous sommes beaux dans la précipitation, dans nos actes incomplets, dans nos demi-sourires et dans nos baisers trop courts. Nous savons qu’à tout moment, tout peut prendre fin, et c’est sûrement ce qui nous pousse à profiter de l’instant présent, à ne « jamais repousser au lendemain ce qui peut être fait le jour même ».


Jeudi 13 janvier 2011 à 20:15


"The sun is on my side, take me for a ride.
I smile up to the sky, I know I'll be alright."


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Lentement
, je m’éveille à la vie ; je revis et je ré-apprends à connaître et à apprécier peu à peu ce qui m'entoure, ce que j'ai délaissé un long moment. Un moment d'inconscience, qui m'a emporté trop loin. Bien trop loin. Mais j'ai réussi à en revenir, à remonter la pente,et à me relever. Je l'espère du moins ; j'ai toujours peur de sombrer à nouveau. Tout semble si fragile. Je re-découvres tout avec émerveillement. Mais où étais-je pendant tout ce temps ? J'ai l'impression d'avoir gaspillé mon temps, mon énergie et plus encore, pour des choses futiles, prête à tout pour trouver la béatitude, l'exaltation parfaite, et au final, je me rends compte que tout ça se trouvait à portée de mains. Je n'avais pas cherché au bon endroit. Est-ce trop tard ? Peut-être pas, finalement. Les journées me semblent légèrement plus courtes, les sourires se font de moins en moins occasionnels ou faux, les éclats de rires les accompagnent, et tu sembles avoir disparu de la surface de la planète terre, et peut-être un peu de mon esprit, et aussi inconcevable soit-il, de mon cœur. Je ne t'ai pas oublié, toi et tes belles paroles toujours plus illusoires et ambigues les unes que les autres, jusqu'aux plus récentes, même. Non, je ne t'ai pas oublié. J'ai seulement réalisé bien des choses. J'ai avancé. Et ça m'a fait du bien que tu restes derrière. Espérons que tout cela dure.

Jeudi 16 décembre 2010 à 23:09

                                         
                                 KURT COBAIN.http://www.google.fr/url?source=imgres&ct=tbn&q=http://userserve-ak.last.fm/serve/_/98308/Kurt%2BCobain.jpg&sa=X&ei=q4wKTdehHs3w4gbKqInpDw&ved=0CAUQ8wc4Lw&usg=AFQjCNFbOhZlPuW7TdyxtyzjIBBxfc8pkQ

Des épluchures de mandarine pleins les poches, des rêves naïfs pleins la tête, tu me reviens insensiblement à la mémoire. Quand je te croyais enterré à l’autre bout du monde, là où tu ne pourrais plus me faire de mal, tu as pourtant resurgis brutalement. Tu en as fais du trajet en si peu de temps, toi dis donc. J’imagine déjà ta tête, je visualise jusqu’à ton petit sourire amusé me narguer et me répondre d’un ton sec et assuré « Je suis un rapide moi, tu sais ». En effet. Je n’ai jamais autant aimé quelqu’un comme toi de façon si prompte et brusque. Et personne n’a jamais réussi à me détruire en un temps aussi laconique que tu ne l’as fais. Alors oui c’est vrai, t’as raison, t’es un rapide toi.



Alba.
 

Mercredi 17 novembre 2010 à 13:18

 Say what you will, it's better to be left than never to have been loved. 
           
                        
http://i.fanpix.net/images/orig/v/r/vrtuldkhzdx5hkdu.jpgKURT COBAIN.

 
Inconscience. Je n'ai que ce mot là à la bouche. Inconscience. Je suis à ta recherche depuis que j'ai compris que tu étais la seule chose capable d'apaiser l'affligeante et terrifiante réalité. Inconscience, délivre moi de ses fatalités que je ne connais que trop bien, et emporte moi là où règne aisément l'euphorie d'un nirvana accessible à tous. Inconscience, prends moi toute entière, et ne me ramènes plus jamais dans les ténèbres de ma lugubre existence. Inconscience, épargnes moi la matérialité, et qu'émanent de moi les fruits de ton imprudence. Inconscience, où es tu ? Inconscience, tu m'as eue.

Vendredi 12 novembre 2010 à 19:48

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Depuis peu, il m’arrive une chose étrange, que j’ai du mal à gérer. Parfois, lorsque je pose mon regard sur ta royale et divine tête d’ange prétendu, je n’y trouve plus grand-chose et je suis ébranlée et surprise de m’apercevoir que je n’y porte plus autant d’importance. J’ai pris l’habitude, à force,  d’être toujours entièrement submergée par toi. Parce que, que mes pensées et mes émotions soient positives ou négatives, démentielles ou juste simplement réalistes, elles t’étaient toujours destinées et ne cessaient de m’envahir, avec le temps.

Mais maintenant, j’ai presque l’impression d’être à la recherche de ce sentiment, qui autre fois m’inondait entièrement. Oui c’est ça : je suis à sa recherche ; je suis à la recherche de la moindre chose qui puisse me ramener à toi, à vrai dire.  Parce qu’au final, bien que ça me détruise à n’en plus finir, sans cette souffrance que tu m’infligeais inconsciemment, je me sens bien insignifiante. Sans cette souffrance, il n’y a plus rien. Parce que dans le fond, c’était tout ce qu’il me restait de toi. A présent, c’es définitif : je n’ai plus rien à quoi me raccrocher. Ce n’est plus toi que j’essaie d’empêcher de partir, mais même les traces –que je croyais indélébiles- que tu as laissé en moi ont finies par vouloir s’effacer à leur tour. Que me reste-t-il à part le néant embrumé dans lequel je suis enfermée ? Tu m’as tout pris.

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